Le Carnaval en Guyane : plus qu’une fête, une institution
Faisant partie des événements majeurs de la région, le carnaval de Guyane est plus qu’une fête traditionnelle, c’est une véritable institution. Il commence dès l’Epiphanie, le premier dimanche du mois de janvier, et se termine en février ou en mars, à la date du mercredi des Cendres. Réputé mondialement pour ses fêtes endiablées, le carnaval en Guyane est marqué par deux personnages emblématiques : Vaval et le touloulou.
Histoire du carnaval de Guyane
Les origines du carnaval de Guyane remontent au début de la colonisation sur le territoire. Les célébrations étaient alors réservées aux colons européens, et les esclaves avaient formelle interdiction de le pratiquer.
Mais, bravant l’interdit, les esclaves le célébraient lors de fêtes clandestines, comme pour trouver un moyen de retrouver une certaine liberté, de célébrer les moissons mais aussi de tourner les colons en dérision.
Ayant reçu l’influence de plusieurs cultures, le carnaval guyanais a lui aussi beaucoup influencé certains carnavals, comme en Martinique, où l’on peut parfois apercevoir des touloulous défiler dans les rues à cette période, ou participer à des bals paré-masqués guyanais.
Vaval, le roi des festivités carnavalesques
Le roi Vaval est la figure emblématique de cette fête populaire. Personnage imaginaire, c’est à lui que revient l’honneur d’ouvrir et de fermer les festivités. Le Carnaval guyanais commence véritablement dès son apparition et se termine “tragiquement,” le jour de son incinération, qui met un terme aux festivités.
Chaque année, Vaval réapparaît sous un visage différent. Il représente toutes les races et les cultures de Guyane. Il symbolise à la fois l’unité de tout un peuple, la joie et le bonheur de faire la fête tous ensemble mais aussi le passé douloureux des années de bagne et d’esclavage. L’avènement du souverain permet à son peuple de se libérer et de laisser place aux rires, aux chants, aux danses et à la joie de vivre.
Le bal paré-masqué et ses touloulous : une tradition qui perdure au fil des ans
Autre figure emblématique typique du carnaval de Guyane : le touloulou. Ce personnage haut en couleurs est couvert de la tête aux pieds pour masquer son identité ! Impossible de savoir qui se cache derrière son masque, ses gants, ses bijoux et ses vêtements amples.
Selon la légende, son nom serait une déformation de l’expression “un tour le loup” correspondant aux femmes qui, masquées de leur loup, faisaient le tour de la salle de bal pour choisir un cavalier pour danser.
A l’origine, ce personnage était une caricature des bourgeoises qui se pavanaient dans les rues, vêtues de leur plus belle toilette. Aujourd’hui, ce personnage mystérieux est incontournable dans les bals parés-masqués de Guyane. Homme ou femme, le touloulou joue de son légendaire déhanché pour marquer les esprits et trouver un cavalier pour danser.
Vaval, le roi des festivités carnavalesques
Le roi Vaval est la figure emblématique de cette fête populaire. Personnage imaginaire, c’est à lui que revient l’honneur d’ouvrir et de fermer les festivités. Le Carnaval guyanais commence véritablement dès son apparition et se termine “tragiquement,” le jour de son incinération, qui met un terme aux festivités.
Chaque année, Vaval réapparaît sous un visage différent. Il représente toutes les races et les cultures de Guyane. Il symbolise à la fois l’unité de tout un peuple, la joie et le bonheur de faire la fête tous ensemble mais aussi le passé douloureux des années de bagne et d’esclavage. L’avènement du souverain permet à son peuple de se libérer et de laisser place aux rires, aux chants, aux danses et à la joie de vivre.
Le bal paré-masqué et ses touloulous : une tradition qui perdure au fil des ans
Autre figure emblématique typique du carnaval de Guyane : le touloulou. Ce personnage haut en couleurs est couvert de la tête aux pieds pour masquer son identité ! Impossible de savoir qui se cache derrière son masque, ses gants, ses bijoux et ses vêtements amples.
Selon la légende, son nom serait une déformation de l’expression “un tour le loup” correspondant aux femmes qui, masquées de leur loup, faisaient le tour de la salle de bal pour choisir un cavalier pour danser.
A l’origine, ce personnage était une caricature des bourgeoises qui se pavanaient dans les rues, vêtues de leur plus belle toilette. Aujourd’hui, ce personnage mystérieux est incontournable dans les bals parés-masqués de Guyane. Homme ou femme, le touloulou joue de son légendaire déhanché pour marquer les esprits et trouver un cavalier pour danser.